Junno
Poo Poo Pee Doo !

Prénom : JUNNO Âge : LA VINGTAINE... Sexe : MÂLE Race : ANGE DECHU Camp : SOLITAIRE Classe : OUI, TRES CLASSE B)

• Apparence •

« La définition caractérielle des Anges pourrait pousser à l’affirmation : « Les Anges ne sont pas visibles concrètement mais distille plus ou moins la sensation et le souvenir de les avoir rencontré auparavant ». Cependant vous connaissez tous la légende de l’ange classique : un être humain à la beauté particulièrement raffinée, dégageant une aura de lumière divine et aux ailes de cygnes.
Et bien il est très probable que cette définition floue et dénaturée soit bien celle qui qualifie l’espèce Angélique. Grace à de nombreux témoignage, nous sommes parvenus à la conclusion que les Anges ne sont pas réellement matériels, ayant néanmoins le pouvoir de donner l’illusion de l’Ange classique définie plus haut. Cette apparence ne serait alors qu’une couverture imaginaire, masquant leur réelle apparence, qui n’est rien d’autre qu’une non-apparence. Les Anges sont réellement très mystérieux et de nombreuses études nous attendent avant de percer tous leurs secrets. »

Un dernier coup d’œil dans le miroir. Une main passée dans les cheveux, lui donnant l’air d’un lion à la crinière écarlate (les lions écarlates n’existent malheureusement pas, sauf peut être sous LSD). Une fine musculature qui joue sous son torse nu. De longues jambes fuselées, conçues pour la vitesse et l’équilibre, un air supérieur et une silhouette de dieu. Résumé du Physique de Junno. Si on oublie le détail des balafres sanglantes qui barrent son dos, dernier souvenir laissé par des ailes d’Ange. Junno, Ange Déchu.

• Mentalité •

"Les anges sont la surpuissance de ce monde. Ils ont le pouvoir de s'inscrire dans les mémoires si ils le désirent, suscitant de cette manière un souvenir lointain et flou d'une inspiration révélatrice, capable de bouleverser une vie. Les rêves sont aussi une source de lucidité passagère, révélant à son seul possesseur l’existence de ces demis dieux maléfiques. Oui, maléfiques. La vue seule de l'un de ces êtres fabuleux peut rendre fou une armé d'humains respectables. Elle peut pousser à la folie aussi bien qu'à la raison. Les anges nous manipulent, les anges connaissent notre passés, modèlent notre avenir à leur guise, sans la moindre notion du mot "conséquence". S'ils le souhaitent, ils peuvent parfaitement dévoiler le futur de l'humanité, ce qui aurait des conséquences irréparables. Les anges sont nos maîtres, et nous sommes leurs pantins. Rien ne leur échappe. Pas le moindre souffle, le moindre bruissement ni même le moindre regard. Ils décèlent les sentiments au plus profond de notre cœur, se les approprient, les réduisent à néant, et si besoin est, brûlent notre passé comme une simple parchemin usé par le temps. Les anges sont nuisibles.

Bien heureusement pour nous, ils ne représentent qu'une faible minorité, et on ne peut prouver leur existence, celle ci étant composée de souvenirs et de rêves. Les anges ont besoin de nous pour vivre. Si l'humanité venait à disparaître, qui les imaginerait ? Qui les dessinerait ? Les anges ne sont pas réels, mais existent pourtant bel et bien. C'est ce qui fait leur point fort... Et leur point faible."



Junno est un jeune homme difficile à cerner. Il ne se laisse approcher de personne, appréciant tout particulièrement sa solitude. A moins qu'il n'ait peur ... Peur de se frotter au regard des autres, d'éveiller leur curiosité, peur de ne plus plaire. Peur de ne plus être l'angelot populaire et si parfait qu'il aimait être autrefois. Avant "l'accident". Son intelligence ne l'a pas lâché pour autant, et il reste le petit surdoué qu'il a toujours été. Sa spécificité ? Il peut utiliser l'intégralité des ses capacités à 100% sans ressentir la moindre fatigue, la moindre douleur, ce qui, techniquement, est parfaitement impossible. Cela lui permet de se défendre, de s'orienter, de ne pas oublier l'ange qu'il était autrefois. De se raccrocher aux souvenirs pour ne pas tomber dans l'oubli.
Malgré tout, Junno est un gros déprimé anonyme, qui préfère se refermer sur lui même pour oublier que la vie continue, pour oublier qu'il n'est pas encore mort, plutôt que de se bâtir une nouvelle vie, de nouveaux projets.
En présence d'inconnus, Junno se montre détestable, hautain et puéril, c'est à dire tout l'inverse de la réalité. Il est particulièrement imbu de sa personne, même s'il a toujours essayé de lutter contre ça. Et personne ne le fera démordre de son amour-propre. Personne !

• Préférences •

"Les anges n'ont nécessairement pas de besoins comme manger, boire ni respirer. Et pourtant, tous s'y forcent. Certains le font par pur plaisir, d'autres pour s'intégrer du mieux possible dans la communauté humaine. Nous nous sommes posé la question : Est ce que, de génération en génération, les Anges pourraient devenir semblables aux humains en tout point, jusqu'à ne devenir plus qu'une seul espèce ? . Nous sommes venus à la conclusion que cette fin est en effet inévitable. Ainsi, les Anges sont voués à disparaître si ils s'emploient aux même tâches que les être humains. De plus en plus, les Anges adoptent les formulaires de nutrition humaine ainsi que leur vocabulaire. Ce en quoi les anges diffèrent sur le plan des goûts ? Ils ne cherchent pas à être raffinés et élégants, mais le sont de nature.
C'est sans doute ce qui les rend tellement fascinants. Leur goût naturel pour la beauté pure."



Le raisin, les drogues et la solitude. Voilà à quoi se résume le quotidien de Junno. Oui, il se drogue. Des drogues qu'on ne peut pas qualifier de "douces"... Se genre de drogues qui vous fait planer pendant des jours, ou vous vous sentez parfaitement libre, sans limites et sans restrictions. Des drogues rares, en fait. Sinon La solitude et le raisin sont deux choses très semblable pour Junno. Amer, précieux, appréciable ou détestable. Du moins, c'est ce qu'il affirme quand il est plus ou moins shooté...

« -Ne m’approche pas.
-Je peux t’aider !
-Personne ne peux m’aider..
-Mais…
- Ne m’approche pas. »

Bras croisés sur le ventre, plié en deux par la douleur, sur le sol terreux et brûlant d’un désert inconnu. Le monde tournait autour de moi. Non pas que je sois si égocentrique que ça, ni que je ressente le besoin d’être vu. Mais nul n’a jamais autant souffert. Nul n’a jamais eu a subir une telle torture. J’avais juste besoin d’aide. Besoin d’aide et demain tout irai mieux. Seul des larmes d’ange pouvaient guérir une telle blessure. J’étais un Ange Déchu.

Ma mémoire même ne me permettait plus rien. Comment en étais-je arrivé à ça, je ne le savais pas. Ou plus. A coté de moi, dans la marre de sang qui s’étendait, comme un flot de vie qui m’échappait inexorablement, un couteau d’argent me narguait, me menaçait. Je mourrais bientôt, séparé de la marque de vie qui avait fait de moi un ange. Et je n’étais plus un ange.

Mes ailes avaient disparues, s’étaient comme volatilisées. J’avais déjà vu ça : « Si les ailes d’un ange venaient à être coupées à l’aide d’un couteau d’or, elles repoussent immédiatement, suscitant une douleur atroce à l’ange mutilé. Si en revanche elles sont coupées à l’aide d’un couteau d’argent, elles ne repousseront jamais et la douleur sera infinie. L’Ange deviendra alors un Ange Déchu. » . Je ne voulais pas souffrir. Pas comme ça.

Mais je venais de chasser la seule personne assez bonne pour avoir eu pitié de moi. Et maintenant j’étais seul. A jamais. J’étais un ange déchu…